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L'Histoire des Sound System Reggae
🎶 Les sound systems dans l’histoire du reggae 🎶
L’histoire du reggae est profondément liée à celle des sound systems, qui sont bien plus que de simples installations musicales. En Jamaïque, le terme désigne à la fois l’équipement sonore mobile, l’équipe qui l’anime, ainsi que l’événement festif lui-même. À partir des années 1950, les sound systems deviennent un élément essentiel de la vie sociale jamaïcaine, en particulier dans les quartiers populaires. Ils offrent une alternative moins coûteuse aux orchestres traditionnels, permettant ainsi à un large public d’accéder à la musique en danses publiques, souvent organisées en plein air.
Durant ces soirées, les disc jockeys (DJ) diffusent de la musique préenregistrée et pratiquent le toasting, une forme d’animation verbale entre les morceaux. Le terme « toaster » signifie « bonimenteur », et ces artistes improvisent sur les rythmes pour chauffer le public. C’est dans cet environnement que vont émerger les racines du rap. Ces rassemblements festifs attirent une grande partie de la population, devenant des lieux de rencontre, d’expression culturelle, mais aussi de compétition entre différents sound systems.
Parmi les figures les plus marquantes de cette époque, on retrouve Sir Coxsone Dodd, fondateur du légendaire label Studio One, et Duke Reid, créateur du non moins célèbre Treasure Isle. Tous deux ont commencé comme animateurs de sound systems avant de devenir des producteurs influents. Leurs sound systems se livraient de véritables « sound clashes », des confrontations sonores très suivies par le public.
Depuis les années 2000, la culture sound system connaît un véritable renouveau, notamment en Europe. Ce sont principalement les sound systems anglais qui, les premiers, ont perpétué cette tradition, avant que celle-ci ne s’étende en France, en Suisse ou encore en Italie. Des activistes comme Aba Shanti I, Jah Shaka, ou Salomon Heritage continuent de faire vivre l’esprit des sound systems jamaïcains. Souvent, les propriétaires de sound systems sont également producteurs de musique, ce qui leur permet de proposer des sélections originales et personnelles.
Aujourd’hui, le terme « dub » est fréquemment utilisé pour désigner les musiques diffusées lors de ces soirées, bien que cela puisse être un abus de langage. En réalité, les sound systems proposent un mélange de reggae roots, de reggae digital et de dub au sens propre. En Europe, deux courants principaux se dégagent : d’un côté, l’école anglaise, fidèle à une tradition roots et militante ; de l’autre, l’école française, souvent plus éclectique, mélangeant le dub avec des influences électro, hip-hop ou encore rock.
En France, de nombreux artistes contemporains s’inscrivent dans cette mouvance. Des groupes comme High Tone, Danakil, ou encore Naâman, ainsi que certains projets de Brain Damage, perpétuent et réinventent cette culture musicale héritée de la Jamaïque. Ces artistes contribuent à l’expansion d’un reggae/dub moderne, ancré dans l’actualité sociale, tout en rendant hommage à ses origines.
En conclusion, les sound systems ont joué un rôle fondamental dans le développement et la diffusion du reggae, en Jamaïque d’abord, puis à travers le monde. Ils sont devenus un moyen d’expression populaire, de revendication sociale et de création musicale, toujours en évolution. Leur influence dépasse le cadre musical pour toucher à la culture, à la politique, et à l’identité de toute une communauté.
L’histoire du reggae est profondément liée à celle des sound systems, qui sont bien plus que de simples installations musicales. En Jamaïque, le terme désigne à la fois l’équipement sonore mobile, l’équipe qui l’anime, ainsi que l’événement festif lui-même. À partir des années 1950, les sound systems deviennent un élément essentiel de la vie sociale jamaïcaine, en particulier dans les quartiers populaires. Ils offrent une alternative moins coûteuse aux orchestres traditionnels, permettant ainsi à un large public d’accéder à la musique en danses publiques, souvent organisées en plein air.
Durant ces soirées, les disc jockeys (DJ) diffusent de la musique préenregistrée et pratiquent le toasting, une forme d’animation verbale entre les morceaux. Le terme « toaster » signifie « bonimenteur », et ces artistes improvisent sur les rythmes pour chauffer le public. C’est dans cet environnement que vont émerger les racines du rap. Ces rassemblements festifs attirent une grande partie de la population, devenant des lieux de rencontre, d’expression culturelle, mais aussi de compétition entre différents sound systems.
Parmi les figures les plus marquantes de cette époque, on retrouve Sir Coxsone Dodd, fondateur du légendaire label Studio One, et Duke Reid, créateur du non moins célèbre Treasure Isle. Tous deux ont commencé comme animateurs de sound systems avant de devenir des producteurs influents. Leurs sound systems se livraient de véritables « sound clashes », des confrontations sonores très suivies par le public.
Depuis les années 2000, la culture sound system connaît un véritable renouveau, notamment en Europe. Ce sont principalement les sound systems anglais qui, les premiers, ont perpétué cette tradition, avant que celle-ci ne s’étende en France, en Suisse ou encore en Italie. Des activistes comme Aba Shanti I, Jah Shaka, ou Salomon Heritage continuent de faire vivre l’esprit des sound systems jamaïcains. Souvent, les propriétaires de sound systems sont également producteurs de musique, ce qui leur permet de proposer des sélections originales et personnelles.
Aujourd’hui, le terme « dub » est fréquemment utilisé pour désigner les musiques diffusées lors de ces soirées, bien que cela puisse être un abus de langage. En réalité, les sound systems proposent un mélange de reggae roots, de reggae digital et de dub au sens propre. En Europe, deux courants principaux se dégagent : d’un côté, l’école anglaise, fidèle à une tradition roots et militante ; de l’autre, l’école française, souvent plus éclectique, mélangeant le dub avec des influences électro, hip-hop ou encore rock.
En France, de nombreux artistes contemporains s’inscrivent dans cette mouvance. Des groupes comme High Tone, Danakil, ou encore Naâman, ainsi que certains projets de Brain Damage, perpétuent et réinventent cette culture musicale héritée de la Jamaïque. Ces artistes contribuent à l’expansion d’un reggae/dub moderne, ancré dans l’actualité sociale, tout en rendant hommage à ses origines.
En conclusion, les sound systems ont joué un rôle fondamental dans le développement et la diffusion du reggae, en Jamaïque d’abord, puis à travers le monde. Ils sont devenus un moyen d’expression populaire, de revendication sociale et de création musicale, toujours en évolution. Leur influence dépasse le cadre musical pour toucher à la culture, à la politique, et à l’identité de toute une communauté.
Par : admin
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