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L'Histoire du Early Reggae
🎶 Early Reggae : aux origines du son jamaïcain moderne 🎹
Le early reggae, parfois aussi appelé skinhead reggae, est la forme la plus ancienne du reggae tel qu'on le connaît aujourd’hui. Il s’est développé entre 1968 et 1971, à la suite directe du ska et du rocksteady, mais avant l’émergence du roots reggae lié au mouvement rastafari. À cette époque, le reggae n’est pas encore associé aux messages spirituels et militants du rasta, mais à une énergie festive et populaire, ancrée dans la rue et la jeunesse.
Ce style musical rapide et entraînant, marqué par un tempo plus vif que le rocksteady, un jeu d’orgue nerveux, des lignes de basse groovy influencées par le funk, séduit une grande partie de la jeunesse britannique à la fin des années 1960. En Jamaïque, il est soutenu par les rude boys, et en Angleterre, ce sont les skinheads qui en deviennent les ambassadeurs, au point que le genre prend parfois leur nom. Ce contexte donne naissance à un véritable phénomène culturel autour du son early reggae.
Parmi les artistes majeurs qui incarnent ce courant, on retrouve Desmond Dekker, Toots and the Maytals, Jimmy Cliff, The Pioneers, Alton Ellis, John Holt et Symarip. Ces figures incontournables propulsent ce style sur les ondes internationales et marquent à jamais l’histoire du reggae avec leurs tubes pleins de vitalité et de groove.
Cependant, l’essor du mouvement rastafari dans les années 1970 transforme profondément le paysage musical jamaïcain. Avec l'arrivée d'artistes comme Bob Marley, Peter Tosh ou encore Bunny Wailer, le reggae s’oriente vers un message spirituel, politique et engagé. Cette évolution marginalise peu à peu le early reggae, qui cède sa place au roots reggae, plus introspectif et mystique. Sur le plan musical, cela se traduit par des rythmes plus lents, des arrangements plus sobres et une voix plus centrale dans la composition.
Malgré cela, le early reggae reste aujourd’hui un chapitre essentiel de l’histoire du reggae, apprécié pour son énergie brute, ses sonorités vintage et son rôle dans la diffusion mondiale de la musique jamaïcaine. Il continue d’influencer de nombreux musiciens, notamment dans les scènes ska et skinhead reggae qui survivent en Europe.
Le early reggae, parfois aussi appelé skinhead reggae, est la forme la plus ancienne du reggae tel qu'on le connaît aujourd’hui. Il s’est développé entre 1968 et 1971, à la suite directe du ska et du rocksteady, mais avant l’émergence du roots reggae lié au mouvement rastafari. À cette époque, le reggae n’est pas encore associé aux messages spirituels et militants du rasta, mais à une énergie festive et populaire, ancrée dans la rue et la jeunesse.
Ce style musical rapide et entraînant, marqué par un tempo plus vif que le rocksteady, un jeu d’orgue nerveux, des lignes de basse groovy influencées par le funk, séduit une grande partie de la jeunesse britannique à la fin des années 1960. En Jamaïque, il est soutenu par les rude boys, et en Angleterre, ce sont les skinheads qui en deviennent les ambassadeurs, au point que le genre prend parfois leur nom. Ce contexte donne naissance à un véritable phénomène culturel autour du son early reggae.
Parmi les artistes majeurs qui incarnent ce courant, on retrouve Desmond Dekker, Toots and the Maytals, Jimmy Cliff, The Pioneers, Alton Ellis, John Holt et Symarip. Ces figures incontournables propulsent ce style sur les ondes internationales et marquent à jamais l’histoire du reggae avec leurs tubes pleins de vitalité et de groove.
Cependant, l’essor du mouvement rastafari dans les années 1970 transforme profondément le paysage musical jamaïcain. Avec l'arrivée d'artistes comme Bob Marley, Peter Tosh ou encore Bunny Wailer, le reggae s’oriente vers un message spirituel, politique et engagé. Cette évolution marginalise peu à peu le early reggae, qui cède sa place au roots reggae, plus introspectif et mystique. Sur le plan musical, cela se traduit par des rythmes plus lents, des arrangements plus sobres et une voix plus centrale dans la composition.
Malgré cela, le early reggae reste aujourd’hui un chapitre essentiel de l’histoire du reggae, apprécié pour son énergie brute, ses sonorités vintage et son rôle dans la diffusion mondiale de la musique jamaïcaine. Il continue d’influencer de nombreux musiciens, notamment dans les scènes ska et skinhead reggae qui survivent en Europe.
Par : admin
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