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L"Histoire du Dub

Du Reggae Instrumental au Dub
Le dub est un sous-genre du reggae né à la fin des années 1960 en Jamaïque. Le mot "dub" signifie littéralement « remixage », ce qui reflète parfaitement la nature expérimentale et innovante de ce style musical. Le dub trouve ses premières racines dans l’idée d’ajouter des instruments solistes, notamment issus du jazz, à des rythmiques reggae déjà enregistrées. Un des premiers exemples marquants est le titre The Return of Django de Val Bennett & The Upsetters, produit en 1968 par le célèbre Lee "Scratch" Perry. Ce morceau rencontre un grand succès au Royaume-Uni et annonce les débuts d’un genre totalement nouveau.
C’est au début des années 1970 que le dub va réellement se structurer et prendre forme, sous l’impulsion de deux ingénieurs du son jamaïcains : King Tubby et Errol Thompson. Ces pionniers vont transformer le simple remix en une véritable forme d’art sonore. King Tubby, en particulier, est considéré comme l’un des fondateurs les plus influents du dub. Il perfectionne les techniques de studio, développe de nouveaux effets sonores et forme une nouvelle génération de producteurs comme King Jammy, Scientist ou encore Lee "Scratch" Perry, qui deviendra lui-même une légende du genre.
Le travail du dub repose sur un concept simple mais novateur : prendre le morceau principal (la face A d’un 45 tours vinyle) et en produire une version instrumentale remixée (la face B). Cette version dub est souvent dépouillée, mettant l’accent sur une basse profonde et une batterie percutante. Les voix sont en grande partie supprimées ou utilisées de manière fragmentée, tandis qu’on y ajoute une multitude d’effets sonores comme des échos, réverbérations, et apparitions/disparitions de pistes. Ce processus donne une dimension hypnotique et spatiale à la musique.
Le dub ne reste pas qu’un simple outil technique ; il devient un véritable style musical à part entière. Il est au cœur de la culture des sound systems jamaïcains, où il accompagne les toasters – les DJs de l’époque – qui improvisent des textes parlés ou chantés sur les versions dub. Cette pratique est à l’origine du rap américain, notamment après son exportation à New York, où elle influence fortement la scène hip-hop émergente dans les années 1970 et 1980.
À partir de la fin des années 1980, le dub dépasse les frontières du reggae et influence la musique électronique et la musique de danse mondiale, notamment à travers la culture du remix, désormais omniprésente dans les musiques populaires. Aujourd’hui, le dub est devenu un genre autonome, avec ses propres artistes, festivals et publics. Ironiquement, de nombreux amateurs actuels de dub ignorent ses racines jamaïcaines et son lien originel avec le reggae, tant il a évolué et s’est diversifié à travers le monde.
Le dub est un sous-genre du reggae né à la fin des années 1960 en Jamaïque. Le mot "dub" signifie littéralement « remixage », ce qui reflète parfaitement la nature expérimentale et innovante de ce style musical. Le dub trouve ses premières racines dans l’idée d’ajouter des instruments solistes, notamment issus du jazz, à des rythmiques reggae déjà enregistrées. Un des premiers exemples marquants est le titre The Return of Django de Val Bennett & The Upsetters, produit en 1968 par le célèbre Lee "Scratch" Perry. Ce morceau rencontre un grand succès au Royaume-Uni et annonce les débuts d’un genre totalement nouveau.
C’est au début des années 1970 que le dub va réellement se structurer et prendre forme, sous l’impulsion de deux ingénieurs du son jamaïcains : King Tubby et Errol Thompson. Ces pionniers vont transformer le simple remix en une véritable forme d’art sonore. King Tubby, en particulier, est considéré comme l’un des fondateurs les plus influents du dub. Il perfectionne les techniques de studio, développe de nouveaux effets sonores et forme une nouvelle génération de producteurs comme King Jammy, Scientist ou encore Lee "Scratch" Perry, qui deviendra lui-même une légende du genre.
Le travail du dub repose sur un concept simple mais novateur : prendre le morceau principal (la face A d’un 45 tours vinyle) et en produire une version instrumentale remixée (la face B). Cette version dub est souvent dépouillée, mettant l’accent sur une basse profonde et une batterie percutante. Les voix sont en grande partie supprimées ou utilisées de manière fragmentée, tandis qu’on y ajoute une multitude d’effets sonores comme des échos, réverbérations, et apparitions/disparitions de pistes. Ce processus donne une dimension hypnotique et spatiale à la musique.
Le dub ne reste pas qu’un simple outil technique ; il devient un véritable style musical à part entière. Il est au cœur de la culture des sound systems jamaïcains, où il accompagne les toasters – les DJs de l’époque – qui improvisent des textes parlés ou chantés sur les versions dub. Cette pratique est à l’origine du rap américain, notamment après son exportation à New York, où elle influence fortement la scène hip-hop émergente dans les années 1970 et 1980.
À partir de la fin des années 1980, le dub dépasse les frontières du reggae et influence la musique électronique et la musique de danse mondiale, notamment à travers la culture du remix, désormais omniprésente dans les musiques populaires. Aujourd’hui, le dub est devenu un genre autonome, avec ses propres artistes, festivals et publics. Ironiquement, de nombreux amateurs actuels de dub ignorent ses racines jamaïcaines et son lien originel avec le reggae, tant il a évolué et s’est diversifié à travers le monde.
Par : admin